La collection Yves Saint-Laurent-Pierre Bergé
La tête de lapin et la tête de rat, les deux fameux bronzes chinois de la collection Yves Saint-Laurent-Pierre Bergé, n'ont pas fini de faire parler d'eux.
Ces objets design était au coeur d'une polémique portée devant la justice avant même la vente aux enchères de la collection, en février dernier.
Réclamés par la Chine car ils proviennent du pillage du Palais d'été de Pékin en 1860 et dont la Chine réclame la restitution, ils avaient finalement été achetés lors de la vente pour 15,745 millions d'euros chaque pièce.
L'acheteur, anonyme au moment de la vente, s'était ensuite fait connaître en mars... pour finalement refuser de débourser les 30 millions d'euros, évoquant un acte patriotique pour son pays la Chine.
Et dernier développement : il a déclaré lundi sur RTL avoir reçu des menaces de mort, liées à cette affaire.
- "J'ai été l'objet de beaucoup d'attaques, j'ai été menacé - même de mort"
Il raconte qu'au moment de la vente, sur les conseils de la police, il avait accepté de se faire suivre pendant quelques jours par des gardes de corps.
"Comme je n'ai pas envie de me faire assassiner, ni d'élever des querelles inutiles, pour l'instant ces têtes chinoises sont en paix dans une chambre forte chez Christie's", la maison d'enchères qui organisait la vente à Paris.
- "J'ai voulu les donner au musée de Taïwan, qui ne veut pas ouvrir une pomme de discorde de cette importance" avec la Chine continentale, déclare Pierre Bergé.
- "Je serais tout à fait d'accord pour les donner, ou sinon les donner, les mettre en dépôt au musée Guimet, mais je ne crois pas que la France ait non plus envie d'ouvrir une querelle avec la Chine",
- L'homme d'affaires espère les vendre un jour s'il trouve "un acheteur courageux".
"Mais en tout cas, ce qui est sûr, c'est que je ne les offrirai pas à la Chine".
source TF1
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